Le patrimoine

Montlivault : Présentation

Montlivault s’étend sur une superficie de 1073 hectares avec une population de 1346 habitants nommée les Montlivaltaises, Montlivaltais.
Montlivault est un village situé sur la rive gauche de la Loire, il est bâti au sommet d’un coteau qui surplombe faiblement l’ancien lit de la Loire. On remarque en arrivant de Blois sur la route départementale 951 un très beau déversoir qui raconte l’éventualité d’une inondation. Cette image est ensuite confortée par la « rampe » d’accès au bourg qui conduit vers l’imposante silhouette du clocher.

L’attrait du centre bourg est lié à la densité bâtie et à son organisation autour de l’église et de l’ensemble, mairie école, face au château. Quelques petites ruelles apportent un supplément de charme à ce tissu ancien. La commune fait partie du canton de Vineuil. Elle adhère à la Communauté de Communes du Grand Chambord, au Syndicat Val Eco, au Pays des Châteaux. Elle est située à 12 kms au Nord Est de Blois  et à 7 kms de Chambord. 10% de sa superficie sont occupés par des bois. Une place importante est donnée aux espaces cultivés, asperges, ignames, fraises, cultures maraichères, maïs etc…

On y trouve tous les commerces, cabinet d’infirmières, kinésithérapeute, ostéopathe, pharmacie et beaucoup d’artisans. Une deuxième zone artisanale vient d’être viabilisée par la communauté de communes. Le village a bien évolué ces dernières années. De jeunes couples sont venus s’installer. Un restaurant scolaire et une nouvelle école maternelle ont été réalisés. La commune a entrepris la restauration de l’église. La dernière tranche en 2009 concernera l’installation d’un chauffage et les derniers enduits intérieurs. Un aménagement de l’entrée de village et de la place de l’église sera réalisé dans le cadre d’une opération « cœur de village ».

Patrimoine

Le village se regroupe autour d’un bourg dont les fermes ont un certain cachet avec leur porche en arc de cercle et leurs fenêtres à meneaux. Une voie antique orientée sud ouest, nord est, traverse la commune au sud du bourg, empruntant l’actuel chemin « chaussée ». Un chemin de halage avec ses ports, borde la Loire sur tout le territoire de la commune, il a été aménagé en piste cyclable par la Communauté de Communes du Pays de Chambord.

Elle dépendait de l’abbaye de Pontlevoy, était primitivement un monument du XII siècle comprenant une nef simple adossée à une tour plus ancienne, un chœur fortement désaxé vers le sud, couvert d’une voûte en berceau et une abside semi circulaire voûtée en cul de four. Toute l’église a été flanquée au sud d’un bas côté. L’édifice comporte à l’ouest un important clocher dont le portail date de la fin du XII siècle.la tour est une des plus imposante de la région. Le clocher et le portail sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté ministériel du 25 février 1948. Depuis le 12 avril 2010, suite à la découverte de peintures murales et de sa restauration, l’église est inscrite dans sa totalité à l’inventaire des monuments historiques.

En 1775, le maître de poste était à la fois fournisseur de chevaux, convoyeur de service public, de diligences et transporteur de correspondance. Montlivault a dépendu du bureau de poste de St Dyé et ce n’est qu’en 1901 que fut inauguré le bureau de poste de la commune à l’endroit où il se trouve maintenant.

En 1793 la municipalité et les principaux citoyens décident d’acheter la maison occupée par le maître d’école afin d’y installer une  classe pour les garçons et à  l’étage la salle de réunion pour la municipalité. La loi du 29 Frimaire An II (19 décembre 1793) déclare que les instituteurs seront logés dans les presbytères. Mais à la suite de la signature du concordat, ils seront rendus aux desservants. Elle sera payée en 2 fois pour un total de 1000 livres environ.

En 1848, il faut installer 2 colonnes pour soutenir le plafond qui se plie (colonnes retrouvées au moment de la modernisation de la poste en 1993). A la même époque existe une école privée de filles (37 Grande rue). Vu l’état de l’école des garçons, une école est construite rue de L’église, elle fonctionnera jusqu’en 1887, date de l’ouverture de l’ensemble mairie, écoles actuel.

 

Sur les fondations de l’ancien manoir de Courbanton, la construction du grand corps de logis fut entreprise de 1610 à 1620 dans le plus pure style Louis XIII. En 1738 furent construits l’aile gauche appelée aussi « petit château », le portail et les grilles. Cette bâtisse présente au sud-est une façade sobre surmontée d’une corniche à mondillons et 3 lucarnes dont 2 sont tronquées, La façade nord-ouest est moins classique,  avec,  placées en encorbellement aux extrémités 2 tourelles « échauguettes » en brique percées de petites meurtrières. Le mur qui délimite le parc s’appuie sur d’intéressantes  dépendances, notamment l’auditoire de justice et la chapelle. Le parc a été dessiné et réalisé en 1835 avec des arbres d’essences rares, notamment des séquoïas et un cèdre du Liban. Au fond du parc une voûte mène à un vivier bordé d’une maison et d’un lavoir du XVII ième siècle. Le château appartient toujours à la famille Guyon de Montlivault.

C’est dans ce petit édifice que les seigneurs de Montlivault rendaient la justice d’où le nom de cette rue. Ils dépendaient du comité et du baillage de Blois. Ils possédaient le droit de basse, moyenne et haute justice. Les procès se passaient dans cet auditoire qui se trouvait en bordure du parc du château, avec une entrée extérieure et une autre entrée privée pour le Seigneur. Cet auditoire ainsi que le château sont classés à l’inventaire supplémentaire des monuments historique.

La « fontaine Brouat » ancienne fontaine publique existante depuis plusieurs siècles était en ruine en 1831. Servant de lavoir à toute la commune, l’adjudication pour le rétablissement de la fontaine fut entreprise en 1832.

En 1834 a eu lieu un échange de terrain afin d’établir la descente qui conduit au lavoir.

En 1861, on envisage la couverture du lavoir elle ne sera réalisée qu’en 1878 et on refera à cette même époque les bassins tels qu’on les voit aujourd’hui. Ce lavoir a servi près de 100 ans.

On dénombre d’autres sources sur la commune. Quatre avaient été captées à des fins utilitaires et leurs eaux renvoyées ensuite dans celle de la Noue. Ces sources fournissaient des lavoirs privés. Une autre source alimentait le lavoir du château, il daterait du XVII siècle. Deux autres lavoirs sont construits directement sur la Noue.

Inauguré le 25 mars 1888

Architecte : Mr Poupard de Blois

Les plus anciennes archives permettent de dire qu’au XIII ième siècle, Montlivault avait déjà un maître d’école pour les garçons  admis par le curé, l’évêque et les habitants. La première école de filles fut fondée en 1731 par un bourgeois du pays. Messire Marin Bordier dont la plaque funéraire est conservée à l’église. La maison achetée Grande rue deviendra l’école de garçons jusqu’en 1888. L’école des filles reste ignorée des autorités. Il faut attendre 1852 pour que la municipalité vote une indemnité de 100 euros à l’institutrice moyennant la réception de quelques filles indigentes (local 28 Grande Rue). En novembre 1882, le conseil approuve les plans et les devis établis par l’architecte Mr Poupard pour la construction d’une mairie, d’une école de garçons et d’une classe enfantine .L’achat du terrain appartenant à Monsieur de Montlivault traine en longueur. Après l’expropriation, le terrain implanté de vignes de 3542 m² est acquis pour 7000 F.

La 1ère pierre est posée le 20 mars 1887 par Monsieur Chabault Billon, Maire de la commune. La réception a eu lieu le 25 mars 1888.

Le groupe comprenait la mairie, l’école de filles, l’école de garçons, la classe enfantine et les logements des instituteurs. A la rentrée on dénombrera 93 élèves. Les locaux de la mairie, écoles ont été réhabilités en 1995.

Désiré depuis 1890. Après 15 ans de demandes,  le 2 mars 1905, un projet de tracé passant par les communes de Vineuil, St Claude, Montlivault, Maslives, St Dyé, Muides, Nouan, St Laurent est proposé. 1908 voit sa réalisation. Il fonctionnera jusqu’en 1935. En 1937 la commune se porte acquéreur des terrains.

Inauguré le 21 avril 1872, le monument érigé à la mémoire des soldats morts pour la patrie dans le glorieux combat du 9 décembre 1872 livré par le bataillon du 36ème régiment de marche au 9 corps de l’armée du Prince Frédéric Charles est aussi le tombeau de quatre des soldats, Simoneau, Le Franc, Legendre et Pouard, le 5ième Duveau et le lieutenant Foly-Duparc reposent au cimetière. Elevé à l’aide d’une souscription patriotique sur un terrain concédé gratuitement par Mr Celeste Huguet, propriétaire.

Pont enjambant la route qui permettait aux propriétaires du château de se rendre directement au vivier et au lavoir du château.

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